Témoignage d’un hacker

J’aime bien les discussions dans le débat public des dernières années qui redonne des lettres de noblesse aux hackers après tant d’années sombres, où l’on voyait seulement que le côté négatif des choses dans les nouvelles : le dark web, les ransomware qui attaquent nos institutions, les vols de données et d’identité, etc.

En effet, je m’identifie à la définition originale de ce qu’est un hacker. Le code d’éthique de Levy est pour moi un manifeste naturel.

Est-ce que je me considère un hacker accompli ? Non ! C’est quand on rencontre d’autres meilleurs hackers où qu’on regarde les meilleurs au monde qu’on se rend compte qu’on ne connaît pas grand-chose. Et puis, c’est dans la philosophie elle-même des hackers de s’attaquer à des gens qu’ils ne comprennent pas.

Réplique : Entreprises et réputation en ligne

L’article suivant mentionne l’apparition de nouveaux services en ligne permettant entre autres de « supprimer les avis négatifs », ainsi que de faire la gestion de « la réputation en ligne ».

La nécessité étant la mère de toutes les inventions, il faut réfléchir à la raison qui justifie l’existence de ce service.

L’article parle de contrer les « attaques à la réputation ». On parle ici d’attaques non justifiées ou qui dépassent les bornes de la transaction elle-même, et qui affectent les individus. Cela est louable, en effet, car cela peut être dévastateur pour un individu.

La solution n’est pas plutôt la modération des commentaires ? Pour les grands sites (Amazon, eBay, Facebook, Google, etc), je doute qu’on puisse réussir à atteindre la vie privée des vendeurs et les attaquer. Il y a des filtres automatisés (vive l’intelligence artificielle) et il y a des mécanismes de signalement d’abus.

Le problème est que n’importe qui peut se partir un site à la « ratemywhatever ». On peut légitimement douter de la qualité de la modération en place puisque la source de revenus de ce genre de site est quasi-inexistante, contrairement à Amazon et eBay qui font des revenus justement par le biais de cette transaction.

 

 

Système de réputation pour location de chalets

La location de chalets est une entreprise très présente et souvent lucrative sur le territoire québécois. Beaucoup de familles choisissent de louer, pour des durées variables, au lieu d’acheter.

Le web transactionnel est venu bonifier cette industrie, les propriétaires peuvent désormais afficher les informations de base, coordonnées, des photos et les disponibilités sur plusieurs sites, et ce, facilement.

Pour les locataires, le web transactionnel permet des recherches faciles, par région, par services, selon la proximité et la disponibilité d’attraits touristiques, etc.

Depuis quelques années, plusieurs regroupements de propriétaires se sont formés, dans le but de partager des services et des expertises. Dans certains cas, ce sont plutôt des entreprises privées qui offrent ces services. Il y a donc présentement une grande variété de groupes sociaux en place et des entreprises qui visent ce groupe comme clientèle.

En ce sens, les regroupements de propriétaires sont donc des communautés.

Il y a aussi des sites présentés comme étant avant tout des services pour les locataires. Par exemple sur ce site, tout est présenté selon diverses catégories. Par exemple « ceux qui sont prêts à partir à la dernière minute », « ceux qui veulent être sur le bord de l’eau », etc. Ce site est opéré par une entreprise, et n’est donc apparemment pas une communauté. Toutefois, on ne connaît pas son histoire. Est-ce un groupe qui s’est formé (forming) et qui a fusionné avec d’autres groupes et qui ont mis en place cette plateforme (norming et performing) ? Un simple lien « inscrire mon chalet » est présent en haut et destiné aux propriétaires.

La location de chalet, que ce soit pour une courte ou longue période, comporte sa part d’inquiétudes autant pour les locataires que les propriétaires.

Le locataire veut devoir amener un minimum de choses et pouvoir être fonctionnel. Est-ce qu’il y aura du papier de toilette ou est-ce qu’il faudra aller à l’épicerie, à la quincaillerie ainsi qu’un magasin à grande surface pour avoir le strict minimum ? Est-ce qu’il faudra changer des ampoules électriques pour y voir clair ? Est-ce que tout sera propre à l’arrivée ?

Le propriétaire veut généralement des choses simples : que tout soit encore en état, sans bris, après le départ.

Les locataires et propriétaires ont souvent été échaudés par le processus ce qui a mené à la création de ses regroupements de propriétaires et des contrats de 20 pages, des heures d’arrivée tardives et des départs très tôt.

Si les propriétaires ont trouvé le truc pour se protéger, les locataires ont quant à eux accès à des sites permettant d’évaluer les chalets. C’est donc un système basé sur la réputation. C’est le cas du site présenté précédemment, mais les apparences sont trompeuses, car la publication des évaluations est contrôlée par le propriétaire.

Pour qu’un système de réputation fonctionne, il doit être un minimum impartial, ce qui ne semble pas le cas ici.

Je terminerai ce billet en posant la question suivante : la solution ne serait pas plutôt un système de réputation pour les locataires ? Un peu comme eBay l’a fait depuis ses débuts.

Qui est Richard Stallman ?

On le connaît aussi avec son surnom RMS.

Comprendre ce personnage coloré, c’est comprendre l’âme même du mouvement du logiciel libre et ce qu’est un hacker. Steven Levy (auteur d’un code d’éthique pour les hackers) l’a qualifié de “The Last of the True Hackers”.

Comprendre RMS, c’est comprendre le sens de « Playful cleverness ».

Son oeuvre

L’information suivante est tirée de sa biographie : https://stallman.org/biographies.html

Il est le fondateur du Free Software Mouvement (1983), de la Free Software Foundation (1985) et du système d’exploitation GNU, auquel on fait généralement référence de façon erronée avec le nom Linux, qui est en fait le noyau.

Il a inventé le concept de copyleft et écrit à l’aide de ses avocats la première version de la licence GNU GPL (General Public License), ce qui a inspiré presque deux décennies plus tard l’organisation Creative Commons.

Depuis ce temps, il milite et continue de faire la promotion des 4 libertés des logiciels libres.

Événements de 2019

Il a été échaudé (démission du MIT, entre autres) en 2019 à cause de son lien, mais surtout de ses commentaires à propos de Jeffrey Epstein. Selon Stallman lui-même et des gens qui se sont portés à sa défense, plusieurs malentendus ont eu lieu. Sans juger et justifier ses agissements, on peut dire que son œuvre et ses contributions (« I founded it », dit-il pour corriger ses interlocuteurs) au monde des logiciels libres transcenderont sa personne et ses nombreux défauts.

 

 

Pourquoi l’open source ou les logiciels libres ?

Au besoin, lisez la différence entre les logiciels open source et les logiciels libres.

Dans cet article je ne ferai pas de distinction entre les deux, la philosophie de l’open source étant généralement un bon pas, insuffisante selon certains (vous connaissez Richard Stallman?), mais quand même un pas dans la bonne direction. On fait généralement référence à ces logiciels comme étant FOSS (free and/or open source) ou FLOSS, ajoutant la clarification libre.

Demander à quelqu’un pourquoi il est pro open source est comme demander à quelqu’un pourquoi il est végétarien. Ca peut être très personnel, certains ont envie d’exposer leur raison, et d’autres non. Certains veulent sauver la planète, d’autres les animaux et certains le font pour une question de santé.

Vous avez compris que si j’ai créé un blogue ce n’était pas pour garder tout ces opinions pour moi.

En fait, les raisons sont pratiquement les mêmes qu’avec le végétarisme, mis à part la protection des animaux.

Les logiciels libres vont sauver la planète, vraiment ? Je dirais même plus, l’humanité !

Je vais me servir de ce billet comme point central (hub) pour ajouter des liens vers des articles internes ou externes et qui expliquent mon point de vue.

Articles

Utilisation de logiciels libres par les gouvernements dans les pays en développement, pour des raisons économiques, pour stimuler l’innovation, ou pour contrer l’espionnage, conflits d’intérêts et plus. Il y a aussi quelques failure stories sur ce sujet (ville de Munich).

Les logiciels open source et le respect de la vie privée. (TODO)

L’enseignement avec les logiciels libres (TODO)

L’écologie, l’environnement et les logiciels libres (TODO)

Développement personnel de compétences à l’aide de logiciels libres : les avantages (TODO)

 

Mon blogue

Depuis des années que je veux créer mon blogue pour partager des articles, des opinions, mais aussi pour stimuler le débat sur divers sujets. Voilà maintenant l’occasion de commencer, dans le cadre de mon cours INF 6107 à la TELUQ.

La plupart du temps, les sujets seront liés de près ou de loin à l’informatique. Plus particulièrement, les thèmes suivants seront abordés : la vie privée, la sécurité informatique, les réseaux sociaux et les logiciels libres ou open source.

À bientôt

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